Petit mot de l’auteur échangé sur un forum : ””Concernant le caractère “inédit” de la chose, il vaut surtout pour le public français. En effet, ma lassitude d’être dans l’obligation de lire presque uniquement des ouvrages en anglais pour approfondir certains sujets a joué un vrai rôle dans ma détermination à prendre la plume. Les livres sur les samouraïs ne sont pas si nombreux, et pourtant je m’efforce d’être attentif aux différentes sorties. Si l’on ne tient pas compte des textes très orientés vers les arts martiaux, ou du moins écrits pas des pratiquants d’arts martiaux plutôt que des historiens, le spectre se restreint encore davantage. Bref, si tu maîtrises déjà la vaste bibliographie anglaise, tu n’apprendras sans doute pas grand’chose. Dans le cas contraire, le livre peut t’intéresser. J’ajoute que j’ai essayé d’insérer de nombreux encadrés portant sur des thèmes rarement couverts (les catapultes utilisées lors de la guerre d’Ônin, les adaptations picturales des batailles de Kawanakajima, par exemple). Il y a enfin une belle série de cartes, dont plusieurs sont complètement inédites dans tout le corpus français. Le “regard” maintenant. Je n’ai en aucun cas la prétention d’apporter une lecture neuve de l’histoire des samouraïs. En revanche, je me suis appliqué à montrer comment ces guerriers se comportaient du temps où ils étaient encore des combattants, à une époque où les codes chevaleresques étaient rarement respectés. J’ai voulu sortir d’un imaginaire entourant le samouraï largement hérité des époques Edo et Meiji, auxquelles les samouraïs avaient cessé d’être des combattants. Le but est d’inviter à la distance à l’égard du Bushidô et des angles anachroniques qui biaisent souvent notre vision des guerriers japonais. Cela n’enlève rien, par ailleurs, aux nombreux moments de bravoure qui ponctuent leur riche histoire.”” Un livre très clair, l’écriture est précise et nous explique avec simplicité et facilité l’histoire de nos guerriers préférés. Chapitre après chapitre nous avançons chronologiquement dans l’histoire du Japon, chaque fin de chapitre saura être précisément le début du suivant. Autre plaisir, chaque début de chapitre est introduit par une référence historique avec notre propre histoire ce qui nous aide à nous situer voir à comparer. Le point de vue de l’auteur n’est pas figé lorsque c’est nécessaire, si à la lecture d’autres livres certains historiens ne sont pas d’accord l’auteur nous informe, référence à l’appui. Et oui, malgré tout l’histoire n’est pas une science exacte et les points de vu divergent. Finalement, ce livre peut-être vu comme un condensé de ce qui a déjà été écrit sur le sujet. Je ne crois pas que l’auteur soit historien mais plutôt un passionné aux références littéraire nombreuses. A savoir qu’il y a beaucoup plus de livre de référence sur le sujet en anglais, et donc par l’intermédiaire de cet ouvrage c’est un moyen d’accéder à la connaissance des ces livres anglo-saxon qu’on n’aura pas lu. Un livre que j’apprécie beaucoup, un peu d’intérêt pour l’histoire guerrière et féodale du japon, voir juste un peu de curiosité suffise à devoir le lire. ((/images/Livres/.Le_crepuscule_des_samourais_m.jpg|Le_crepuscule_des_samourais.jpg|C|Le_crepuscule_des_samourais.jpg, nov. 2010))
Archives pour la catégorie Bibliothèque 本
Aikido : Un art martial, une autre manière d’être d’André Protin
… ou plutôt « Aïkido : Un art martial, une autre manière de s’ennuyer en lisant un livre ». La reformulation du titre est un peu dur, le livre n’est pas si ennuyant même si j’en viens à douter si j’arriverais à le finir un jour. L’auteur ne s’intéresse pas à l’aïkido d’un point de vue technique mais de tout le reste. Et c’est ce « tout le reste » qui est de trop. Tout y est balayé, le japon, les religions, l’histoire, les méthodes de défenses, d’attaque, etc … et après avoir difficilement atteind la moitié du livre l’on commence à ne plus trop savoir ni de quoi cela parle ni pourquoi ni ou tout ça va nous mener.%%% Pourtant le début de la lecture était prometteur, l’auteur sait que tous les sujets abordés peuvent tous être approfondi, mais une certaine lourdeur ressort de l’écriture au fil des pages. Certains passages n’en sont pas moins intéressant, reste à arriver à les identifier dans le flot de mots !%%% %%% ((/images/Livres/Aikido un art martial une autre maniere d etre.jpg))%%% %%% ”* le résumé n’engage que le rédacteur du message”
Le zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc de Eugen Herrigel
Après une brève introduction au Zen, introduction au Zen dont la compréhension est ici difficile, Herrigel, professeur de Philosophie du début du 19ème siècle, rentre dans le vif du sujet : la pratique du Kyudo.%%% Le livre est écrit comme une nouvelle, d’un seul chapitre l’auteur parle de son expérience. Plus qu’une initiation au tir à l’arc Japonais, même s’il ne s’agit que du tir à l’arc, le message peut-être porté à tous les arts traditionnels japonais.%%% Le but de l’auteur par cet ouvrage est clair, il veut de part son expérience personnel de la pratique nous faire entrevoir ce que peut-être le Zen … et pourtant il ne s’agit que de l’arc !%%%%%% ((/images/Livres/Le zen dans l art chevaleresque du tir à l arc.jpg))%%% ”* le résumé n’engage que le rédacteur du message”